Sunday, February 17, 2008

Sarkozy et la Shoah ...

"C’est inimaginable, insoutenable, dramatique et, surtout, injuste, tranche l’ancien ministre, déportée à 16 ans et demi à Auschwitz. On ne peut pas infliger cela à des petits de dix ans! On ne peut pas demander à un enfant de s’identifier à un enfant mort. Cette mémoire est beaucoup trop lourde à porter. Nous mêmes, anciens déportés, avons eu beaucoup de difficultés, après la guerre, à parler de ce que nous avions vécu, même avec nos proches. Et, aujourd’hui encore, nous essayons d’épargner nos enfants et nos petits-enfants. Par ailleurs, beaucoup d’enseignants parlent -très bien- de ces sujets à l’école." Suite...

2 comments:

  1. Faire s'identifier un enfant qui a l'avenir devant lui à un enfant mort parraît malsain à nos yeux. Et pourtant le devoir de mémoire est nécessaire, aujourd'hui plus que jamais... Difficile de parler de ce triste moment de l'histoire sans parler de l'extérmination dans des conditions inimaginables de millions de femmes, d'hommes et d'enfants. Monsieur Sarkozy n'a certainement pas la solution miracle mais notre devoir à nous, civilisation, est de faire en sorte que jamais ne se reproduise pareille abomination.

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  2. C’est vrai qu’on a le devoir de ne pas oublier les tristes conneries de la bêtise humaine. Mais, hélas, l’homme à la mémoire courte, c’est bien connu. Combien d’entre nous se souvient encore d’Abu Ghraib, ou de Fallujah, ces événements horribles survenus il y a à peine quelques années ? On dirait que le cerveau de l’homme et une patinoire ou les choses épouvantables se glissent inlassablement vers l’oubliette.

    Et pendant qu’on y est, pensons aussi aux génocides dont entaient victimes les arméniens, les cambodgiens, les indiens d’Amérique et ces millions de chinois massacres par Mao Tse Dung.

    La vie n’est pas un long fleuve tranquille…

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